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« L’homme qui veut s’instruire doit lire d’abord, et puis voyager pour rectifier ce qu’il a appris » (Giacomo Casanova)

Les citations, ça en jette toujours...

Notre projet en détail

Un constat

 

Nous avons constaté dans notre école une augmentation de l'hétérogénéité des niveaux des élèves et des difficultés scolaires récurrentes malgré nos efforts. Après en avoir longuement discuté entre nous, nous avons constaté notre embarras pour gérer ces niveaux scolaires différents au sein de nos classes (de l'élève en grande difficulté à l'élève dit « précoce ») et nos difficultés face à l'échec scolaire.

 

Après lecture de divers documents d'analyses,  ceux de l'OCDE dans le cadre de son Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) nous ont interpelées. En effet, il s'avère que « l’école française, derrière des résultats d’ensemble assez moyens, se révèle parmi les plus inégalitaires des pays développés, celle où l’origine sociale des élèves influe le plus sur leurs résultats scolaires. Elle produit en outre un nombre important d’élèves en grand échec scolaire ». Nous avons alors décidé de nous « battre » à notre niveau contre ce constat.

 

A travers ce projet, nous espérons répondre à la priorité de l'éducation nationale française et européenne, comme indiqué dans la stratégie « Europe 2020 » qui vise l'amélioration de l'éducation par la réduction du taux de décrochage à moins de 10 %. Nous pensons que l'école primaire a toute sa place dans ce combat et qu'il est intéressant de comparer des systèmes scolaires différents afin de comprendre les spécificités de chacun et d'en tirer le meilleur.

Présentation rapide pour les pressés

 

Ce projet a été mis en place par 5 enseignantes de l’école primaire publique Christian Le Verge à Ploumagoar, Côtes d’Armor : Corinne Gicquel, Elodie Le Balch, Nathalie Dosser, Cécile Simon-Cheminant et Marie Sol-Dourdin. Cathy Loquen, une collègue nouvellement nommée dans notre établissement, s'est passionnée pour notre travail et nous a rejoint en cours de projet.

 

Notre projet s’étend sur deux ans : pendant les petites vacances, nous serons amenées à voyager d'abord en Ecosse pour faire un stage d'anglais, puis en Allemagne, Islande, Hongrie et Roumanie pour effectuer des stages d’observation dans des classes d’écoles primaires, et étudier les pratiques dans la lutte contre l'échec scolaire, le développement de l'autonomisation et l’amélioration de l'estime de soi. Nous noterons comment les outils informatiques seront utilisés à ces fins.

Erasmus+ et OCCE :

Nous nous sommes rapidement interrogées sur les méthodes employées par d'autres pays européens. L’idéal était donc de commencer par faire des observations en Europe et nous savions  que le programme Erasmus + pouvait nous le permettre.

C'est quoi, Erasmus + ?

Erasmus+ est un programme de la Commission européenne qui favorise les actions de mobilité en Europe pour  les enseignants, et l'ensemble des personnels des établissements scolaires. Il a pour but de partager les connaissances et les compétences de chacun, de soutenir l'innovation au sein d’établissements et d’organismes d'éducation, de favoriser la coopération entre pays européens.

Nous avons donc monté  un dossier pour avoir l’autorisation et le financement pour aller observer l’organisation de l’enseignement dans les écoles primaires de quelques pays européens. L’OCCE 22 est notre partenaire de gestion financière.

Bon... Et c'est quoi, l'OCCE ?

L’Office Central de la Coopération à l’Ecole (O.C.C.E.) est une Fédération Nationale des Associations Départementales qui réunissent notamment personnes majeures ou mineures, regroupées dans l’enseignement laïque en coopératives scolaires ou foyers coopératifs. Ces coopératives scolaires et ces foyers coopératifs participent aux projets éducatifs avec les parents et les partenaires de l’environnement culturel, éducatif, sportif, économique et social de leurs établissements.

Nos objectifs (n'ayons peur de rien...)

L'observation des diverses pratiques européennes nous amènera à :

- modifier nos propres pratiques dans la lutte contre l'échec scolaire,

- améliorer  l'autonomisation

- travailler sur l'estime de soi pour que tous les élèves et notamment les élèves en difficulté progressent dans leur parcours scolaire et acquièrent suffisamment d'assurance pour affronter plus tard la vie en société et le monde du travail.

- observer quelle utilisation est faite du matériel informatique dans d'autres pays pour lutter contre l'échec scolaire et gérer l'hétérogénéité des élèves. (En parallèle de ce dossier, nous avons monté un projet pour équiper notre école de matériel informatique performant car nous sommes persuadées que c'est un excellent outil d'enseignement et d'apprentissage.)

- partager notre expérience.

Mais Erasmus, comment ça marche ?

Pour qu'un projet soit validé par Erasmus+, il faut monter un dossier solide dans lequel on propose le cas échéant des mobilités (= des déplacements) avec des partenaires européens que l'on peut trouver par exemple sur e-twinning, un site d'Erasmus dédié aux échanges entre européens. C'est un dossier lourd et complexe, qui est ensuite validé ou non par une commission. Il existe différentes sortes de projets (observations, échanges avec ou sans les élèves...) qui durent de 1 à 3 ans.

Après chaque mobilité, nous devons renvoyer un rapport. Nous nous engageons à diffuser au mieux ce que nous avons appris afin que cela profite au maximum de personnes.

Et pour le budget ?

Si le projet est accepté, Erasmus + (et donc l'Europe) alloue un budget en fonction du nombre, du lieu et des durées des déplacements prévus . C'est un budget large.

Nous avons choisi de demander à l'OCCE d'être notre partenaire financier, c'est à dire de recevoir la totalité de ce budget et de nous débloquer au fur et à mesure l'argent que nous estimons nécessaire avant chacun de nos déplacements.

C'est à nous ensuite d'organiser nos voyages et de gérer cette somme : trains, vols, hébergements, restaurants, visites... Il est bien entendu que nous devons pouvoir justifier de chacune de nos dépenses.

La dernière partie du budget est versée par la commission européenne après examen des résultats à la fin du projet seulement.

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